Le tribunal judiciaire de la ville de Saint-Malo a rendu une décision en faveur d’un bébé de sept mois, prénommé Hadès. Cette décision a été prise malgré le fait que le prénom initial du bébé ait été considéré comme contraire à ses intérêts. En effet, Hadès est le nom d’un dieu grec ayant autorité sur les morts et les enfers. Malgré cela, le tribunal a autorisé le maintien de ce prénom pour le jeune enfant. Cet événement a suscité un certain intérêt ainsi que des réactions diverses dans la société.
Un juge a confirmé que des parents ont le droit d’appeler leur fils Hadès.
Le tribunal judiciaire de Saint-Malo a statué que le prénom Hadès était légal pour un enfant né le 19 septembre 2022. Cependant, dans un premier temps, le tribunal de la ville s’opposait à ce prénom. Hadès, dans la mythologie grecque, est le dieu de la mort et des enfers. Le choix du prénom avait fait réagir un officier de l’état civil et le procureur de Saint-Malo avait demandé la suppression du prénom dans l’acte de naissance de l’enfant car jugé contraire à ses intérêts. Cependant, les parents Kristina et Rodrigo ont déclaré avoir choisi ce prénom car ils le trouvent « joli » et parce que le père étant colombien, le prénom se prononçant de la même façon en français et en espagnol.
Les parents ont donc saisi une juge des affaires familiales. La décision devait être rendue le 4 avril mais le premier magistrat était en arrêt maladie. Le deuxième juge a donc estimé que le prénom Hadès était légal. « C’est un ouf de soulagement » a réagi la jeune maman. Le parquet de Saint-Malo pourrait faire appel de la décision.