La représentante du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale estime qu’il est particulièrement pertinent de discuter des droits des femmes et de leur relation avec le corps dans un magazine qui n’est « pas réputé pour promouvoir » ces thématiques.
« Ce n’est pas une question de poser nu, mais de parler de sujets importants », répond samedi 1er avril sur 42mag.fr la porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Prisca Thévenot, alors que la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, Marlène Schiappa, va figurer à la une du prochain numéro du magazine Playboy, le jeudi 6 avril.
« Est-elle reconnue pour faire avancer les sujets liés aux droits et au corps des femmes ? Je pense que oui ! » déclare Prisca Thévenot, députée des Hauts-de-Seine, à 42mag.fr.
Pour Prisca Thévenot, il est « important de parler de ces sujets » dans un magazine qui n’est « pas connu pour promouvoir le sujet des droits des femmes et leur relation avec le corps », estime-t-elle. L’entourage de Marlène Schiappa assure que l’interview de 12 pages portera « principalement sur la liberté des femmes, mais aussi sur le féminisme, la politique et la littérature », et notamment sur le fait que « la liberté des femmes de disposer de leur corps à leur guise n’est pas acquise ».
Interrogée sur la coïncidence entre la parution de cette interview et une nouvelle journée de protestation contre la réforme des retraites, Prisca Thévenot s’insurge : « Le sujet des droits des femmes doit être mis en pause à cause de la réforme des retraites ? Je ne pense pas ! »