Le responsable principal du Parti Socialiste, Olivier Faure, critique « l’arrogance » et « l’agitation » du président de la République, et déclare que « la lutte » contre la révision des retraites se poursuivra. Le député de La France Insoumise, Eric Coquerel, exprime également des sentiments similaires, décrivant cela comme un « sale tour en pleine obscurité. »
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, exprime son inquiétude quant à la fébrilité d’Emmanuel Macron suite à la promulgation rapide de la réforme des retraites. Dans l’émission du samedi 15 avril sur France Inter, Olivier Faure souligne que cette promulgation à « 3h28, ce n’est pas banal », alors que le report de l’âge de départ à 64 ans a été validé vendredi. Il déplore le mépris et la provocation du président, et appelle la gauche et les écologistes à susciter un grand espoir pour éviter le chaos.
Olivier Faure soutient l’appel de l’intersyndicale pour que les salariés manifestent le 1er mai et promet également de déposer une proposition de loi permettant de revenir sur le passage de 62 à 64 ans pour l’âge de départ à la retraite. Il affirme que le débat doit continuer à l’hémicycle, et que le harcèlement législatif se poursuivra pour revenir sur cette loi.
De son côté, Eric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis et président de la Commission des Finances à l’Assemblée, fait part de sa réaction face à la promulgation nocturne de la loi, qu’il juge symboliquement lâche. Il estime que la situation devient dangereuse pour le pays, à cause des tensions créées par le président Macron qui « brusque » le pays pour des déficits de retraite minimes.
Comme Olivier Faure, Eric Coquerel soutient l’appel de l’intersyndicale pour une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire le 1er mai. Il estime qu’une grève générale pourrait être nécessaire pour imposer un rapport de force et faire entendre la voix du peuple face à la décision du président.