Mis en pause depuis presque quatre mois suite à sa condamnation pour actes de violence à l’encontre de son ancienne compagne, Adrien Quatennens s’est exprimé face à des membres parlementaires du groupe La France insoumise. Ces derniers vont partager mardi une « synthèse » avec leurs camarades pour alimenter les discussions, d’après les renseignements obtenus par France Inter.
La situation d’Adrien Quatennens sera discutée mardi 11 avril, dans la matinée, au cours d’une réunion du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, selon des informations de France Inter recueillies le lundi 10 avril auprès de sources parlementaires. C’est à ce moment-là que sa réintégration, ou non, au sein des rangs Insoumis doit être déterminée. Deux options étaient envisagées pour prendre cette décision, lundi soir : un vote formel ou un « consensus sans vote », d’après un responsable LFI. Avant cette réunion, le député du Nord a été entendu par quatre parlementaires du mouvement. Mardi, ils présenteront « une synthèse » de cette entrevue à leurs collègues pour éclairer les discussions.
Depuis près de quatre mois, Adrien Quatennens est suspendu du groupe LFI à l’Assemblée. Cette sanction a été prise suite à sa condamnation pour violences envers son ancienne compagne. Cette période de suspension prendra fin jeudi. Son retour est également conditionné par sa participation à un stage de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles avec une association féministe. Un de ses proches confirme que « le stage a bien été effectué » à France Inter.
Le cas d’Adrien Quatennens continue de diviser au sein de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes). Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts, n’a pas changé d’opinion. Elle a réaffirmé jeudi dernier sur 42mag.fr que « Quatennens ne peut pas siéger dans les rangs de la Nupes ». L’écologiste, qui « ne pense pas que l’affaire soit terminée », estime toujours qu’il « aurait dû démissionner et se représenter aux élections ».