Au cours des semaines passées, un grand nombre de personnes ont porté plainte contre les services de police. Le mercredi 5 avril, Gérald Darmanin a été invité à témoigner devant l’Assemblée nationale et le Sénat à propos de ce sujet. Les plaintes portent sur diverses violations présumées des droits de l’homme, notamment des cas d’utilisation excessive de la force, de brutalité policière et de discrimination raciale. Les autorités ont mis en place des enquêtes pour examiner chaque cas individuellement et garantir que les pratiques policières respectent les lois et les normes éthiques. Les débats sur ce sujet sensible se poursuivent en France, avec une attention particulière sur les mesures qui pourraient être prises pour améliorer les relations entre la police et les citoyens.
Des manifestations contre la réforme des retraites ont eu lieu, ce qui a conduit à des affrontements à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Les forces de l’ordre ont parfois été critiquées pour leur comportement. Depuis janvier, 45 enquêtes judiciaires ont été ouvertes par l’inspection générale de la gendarmerie et de la police à la suite de comportements violents. Le 5 avril, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a été interrogé par les parlementaires sur sa gestion du maintien de l’ordre.
Selon le ministre, la tolérance zéro est de rigueur, mais il est difficile de prendre des sanctions spécifiques au cas par cas en fonction de la nature des faits identifiés. En effet, selon le sociologue Fabien Jobard, les policiers peuvent toujours arguer que le contexte a brouillé leur capacité de jugement. Il est également difficile d’identifier les responsables, car la loi est mal appliquée, selon le Conseil d’État.