Lors d’une élection législative partielle qui a eu lieu le dimanche 2 avril, Martine Froger, une candidate socialiste dissidente, a réussi à être élue en tant que députée pour le département de l’Ariège.
Le 3 avril, suite à la victoire de Martine Froger, députée dissidente socialiste à l’élection législative partielle en Ariège, Carole Delga, présidente du Parti Socialiste (PS) au Conseil régional d’Occitanie et aux Régions de France, a affirmé sur Franceinfo que cela prouvait que la présence du Rassemblement national au second tour n’était pas une normalité. Elle a souligné l’importance de l’union de la gauche pour contrer l’extrême droite et a critiqué la nécessité de suivre Jean-Luc Mélenchon pour parvenir à cette union.
Carole Delga a déclaré que l’objectif des socialistes d’Occitanie était de barrer la route à l’extrême droite au second tour des élections. Elle a également évoqué que la victoire de Martine Froger sur la candidate de La France insoumise, Bénédicte Taurine, était un signal de l’importance de l’union de la gauche.
Pour Delga, une union de la gauche est possible sans accorder une place centrale à Jean-Luc Mélenchon. Elle a souligné que la gauche qui ne divise pas et qui ne provoque pas de tensions a retrouvé la confiance des citoyens. Elle a appelé à une union de la gauche plus équilibrée et a dénoncé l’idée selon laquelle si l’on n’admire pas Mélenchon, on serait contre l’union de la gauche.
Carole Delga a plaidé en faveur d’une union de la gauche qui mette en avant des propositions constructives, sans recourir à des postures extrêmes ou à des vociférations. Pour elle, il est nécessaire de créer une union responsable et crédible, qui ne se contente pas de suivre les directives de « leader maximo » Mélenchon. Selon Delga, on peut ne pas apprécier Mélenchon et être de gauche, et il est important d’unir les forces de tous les acteurs de gauche pour contrer l’extrême droite.