Le dimanche, le responsable national du Parti communiste français a clarifié la raison pour laquelle son parti n’allait pas à Matignon afin de parler de la situation après la réforme des retraites.
Invité à se rendre à Matignon pour rencontrer la Première ministre, le leader des communistes, Fabien Roussel, a refusé l’invitation, tout comme les écologistes et les insoumis. « Nous n’avons absolument aucun espace de discussion, la porte est fermée », déclare le chef du PCF pour justifier sa décision. » Élisabeth Borne m’a informé qu’il n’y avait rien à négocier concernant la réforme des retraites « , affirme-t-il, dimanche 2 avril, lors de l’émission « Questions politiques » sur France Inter/France Télévisions/Le Monde.
Fabien Roussel révèle que la Première ministre l’a contacté le samedi et qu’ils ont discuté pendant une vingtaine de minutes. « Nous avons évoqué le texte de la réforme », rapporte-t-il. « Elle m’a clairement dit que la suspension de la réforme ne faisait pas partie de l’ordre du jour de la réunion ».
Le chef du PCF déclare qu’il a questionné la Première ministre sur une éventuelle censure d’une partie du texte par le Conseil constitutionnel : « Elle m’a répondu que la réforme serait maintenue malgré tout », s’indigne Fabien Roussel.