Trois individus ont été mis en garde à vue en attendant leur jugement prévu pour le 5 juin, suite à l’attaque d’un homme de 29 ans. La victime souffrirait, d’après les dires de son père, d' »une ou deux fractures au niveau des côtes », de « trois entorses au niveau des doigts » ainsi que d' »un hématome » au cerveau.
Un événement a suscité l’indignation d’une large part de la classe politique française. Le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, a été attaqué à Amiens lundi, après l’interview du président Emmanuel Macron sur TF1. Ce jeune homme de 29 ans, directeur général de la chocolaterie Jean Trogneux, a été frappé par plusieurs individus. Huit personnes ont été rapidement arrêtées, et le procès de trois d’entre elles a été reporté au lundi 5 juin.
L’agression s’est déroulée lors d’un rassemblement d’opposants à la réforme des retraites devant la boutique Trogneux, qui a été prise pour cible en raison des liens familiaux de la victime avec le président français.
Emmanuel Macron a condamné « la brutalité, la violence, la bêtise » de cette agression, tandis que des élus de tous bords ont apporté leur soutien à Jean-Baptiste Trogneux.
D’après Jean-Alexandre Trogneux, le père de la victime, cette agression constitue le « point d’orgue » d’une série d' »amalgames », d’insultes et de menaces visant la chocolaterie depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.
Les suspects sont une adolescente de 16 ans et sept hommes âgés de 20 à 35 ans, certains d’entre eux étant déjà connus des services de police. Quatre personnes ont été laissées libres, tandis que trois autres seront jugées à partir du 5 juin.
Les réactions à l’agression de Jean-Baptiste Trogneux ont été nombreuses et teintées d’indignation. Des élus de droite, de gauche et de diverses mouvances politiques ont exprimé leur soutien à la victime, mettant en lumière la violence inacceptable de cette agression et l’importance de la justice.
« Évidemment, une ligne rouge a été franchie », a souligné Laure Lavalette, porte-parole du Rassemblement national à l’Assemblée nationale française, ajoutant : « Aucun combat ne justifiera jamais une telle sauvagerie ».