Le jeudi 25 mai, le film « L’Été dernier » de la réalisatrice Catherine Breillat a été projeté lors du Festival de Cannes. L’intrigue tourne autour d’une romance entre une avocate de renom et son beau-fils âgé de 17 ans. Cette histoire d’amour controversée est typique de celles que le cinéma apprécie tant.
Une passion tumultueuse qui ressemble à une relation orageuse. Dans L’Été dernier, un film met en scène une avocate, interprétée par Léa Drucker, qui tombe amoureuse de son beau-fils adolescent, au risque de briser sa famille. « Cette femme est responsable, elle est consciente, mais elle succombe à quelque chose, elle est dépassée », raconte l’actrice. La réalisatrice controversée et provocatrice Catherine Breillat a toujours été fascinée par le monde du désir et de la sexualité. « Si on m’interdit quelque chose, je le fais, ne serait-ce que pour matérialiser l’interdit », dit-elle.
Désirs coupables
Depuis Lolita de Stanley Kubrick, les désirs coupables et les passions interdites sont des sujets récurrents. Comme dans Le Lauréat, où le jeune Dustin Hoffman tombe sous le charme d’une amie de ses parents. En France, Annie Girardot bouleverse dans le rôle d’une enseignante amoureuse de son élève, inspirée de l’affaire Gabrielle Russier. Un demi-siècle plus tard, le sujet revient également dans un film présenté cette année avec Natalie Portman et Julianne Moore, qui met en scène une histoire d’amour entre une femme d’âge mûr et un homme de 30 ans son cadet. Le cinéma continue d’aimer jouer avec les tabous.