« Pour maintenir l’engagement du pays, il est essentiel de rétablir la confiance dans le travail », affirme le chef de l’État lors d’un entretien accordé au journal « L’Opinion », dimanche.
Au cours d’une interview accordée à L’Opinion le dimanche 14 mai, Emmanuel Macron souligne son intention de poursuivre une stratégie visant à réduire les taxes qui affectent les classes moyennes pour mieux récompenser le travail. Il déclare : « On doit poursuivre une trajectoire de baisse de fiscalité sur nos classes moyennes. Pourquoi ? Parce que si nous voulons continuer à mobiliser le pays, il nous faut encore redonner de la crédibilité au travail. »
Le président français poursuit en expliquant que « nous aidons aujourd’hui beaucoup ceux qui sont en difficulté, qui ont décroché. Nous aidons également beaucoup les bas salaires et avons fait plus avec la prime d’activité ». Emmanuel Macron cherche à reprendre la main après l’épineuse crise des retraites.
Il ajoute que « la fiscalisation des revenus des classes moyennes est trop élevée et s’accélère trop rapidement. Elle écrase les gains de pouvoir d’achat entre 1 500 et 2 500 euros. Je parle de ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour vivre confortablement. »
Selon Macron, lors de son premier mandat, les impôts ont été réduits de 52 milliards d’euros, à parts égales pour les ménages et les entreprises. « Si vous regardez la période 2010-2014, la plupart des augmentations d’impôts ont été imposées sur les classes moyennes et les petits commerçants », affirme-t-il. Concernant les entreprises, il estime que la France devrait mettre en place « un mécanisme qui permettrait d’améliorer les emplois industriels ou les emplois d’artisans et de commerçants ».