Lors des interventions, c’est celle de Justine Triet, la gagnante de la Palme d’or, qui suscite des réactions. Au cours d’un allocution politique et militante, elle a exprimé son désaccord avec la réforme des pensions et la politique de répression exercée par le gouvernement.
Justine Triet, réalisatrice française, remporte la Palme d’or du 76e Festival de Cannes pour son film « Anatomie d’une chute ». Sur scène, elle a choisi d’aborder le sujet de la contestation contre la réforme des retraites en critiquant l’attitude du gouvernement. « Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante. Et ce schéma de pouvoir dominateur de plus en plus décomplexé éclate dans plusieurs domaines », a-t-elle déclaré.
La ministre de la Culture réagit
La réalisatrice dénonce également l’exécutif qui, selon elle, met en péril l’exception culturelle française. La ministre de la Culture trouve ce discours injuste. « Un tiers des films soutenus sont des premiers films, c’est-à-dire de nouveaux réalisateurs ou réalisatrices (…) on ne soutient pas que des films rentables comme elle semble le dire », rétorque-t-elle. De nombreux responsables politiques de gauche applaudissent la prise de parole de Justine Triet.