Le long-métrage « L’Abbé Pierre – une vie de combats » est présenté en dehors de la compétition le vendredi 26 mai. Même 16 ans après sa disparition, l’abbé demeure une source d’inspiration pour les cinéastes.
Une ombre plane sur Cannes (Alpes-Maritimes) et son Festival: celle de l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs, décédé il y a 16 ans, mais qui reste présent dans la mémoire des Français. « On a besoin de plus de gens comme lui pour que notre société fonctionne mieux », souligne un habitant. Le film « L’Abbé Pierre – une vie de combats » est projeté ce vendredi 26 mai lors de la soirée du festival. Le public découvrira ainsi le troisième long-métrage consacré à l’Abbé Pierre, avec Benjamin Lavernhe dans le rôle principal, qui retrace les 70 années de vie d’Henri Groues, le véritable nom de l’homme qui a lancé l’appel de l’hiver 1954.
Une vie à lutter contre la pauvreté
L’acteur incarne l’Abbé Pierre à tous les âges, une prouesse d’interprétation remarquable. « Tout ce qui importe, c’est de trouver son énergie, découvrir la vérité de sa prise de parole », déclare Benjamin Lavernhe. L’Abbé Pierre a mené une vie de luttes. Dès 1949, il fonde les compagnons d’Emmaüs, combat la pauvreté et défend les plus vulnérables jusqu’à la fin de ses jours, à 94 ans. Celui qu’on surnommait la voix des sans-voix résonnera ce soir au Palais du Festival, près de 70 ans après son appel poignant de l’hiver 1954.