Ce dimanche, le chef d’État ukrainien Volodymyr Zelensky se trouvait à Paris pour discuter avec le président français Emmanuel Macron des buts et nécessités de l’Ukraine.
Le député Renaissance du Rhône et président de la commission de la Défense nationale, Thomas Gassilloud, a déclaré le 15 mai sur Franceinfo que la fourniture d’avions de combat à l’Ukraine n’était pas « prioritaire » et ne correspondait pas « aux besoins les plus urgents ». Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu dans plusieurs capitales européennes ce week-end, dînant dimanche soir avec le président français Emmanuel Macron à l’Élysée.
Suite à cette rencontre, la France et l’Ukraine ont annoncé conjointement que la France formerait et équiperait « plusieurs bataillons avec des dizaines de véhicules blindés et de chars légers » dans les semaines à venir. Paris fournira notamment des chars AMX-10 RC. Gassilloud a expliqué que ces chars avaient déjà fait leurs preuves, étant « extrêmement rapides sur roues, avec beaucoup de capacités de mobilité et une puissance de feu très importante ».
Par ailleurs, la France concentre ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », comme l’indique la déclaration commune. Cependant, aucun avion de combat n’est prévu pour Kiev, malgré la réaffirmation de Zelensky de sa volonté d’obtenir des moyens aériens ce week-end. Selon Gassilloud, la formation et la maintenance au sol de ces avions sont extrêmement longues et lourdes. « Quand vous avez un pilote, vous avez peut-être dix ou vingt personnels qui sont nécessaires au sol. Cela ne correspond pas en tout cas aux besoins les plus urgents », a-t-il estimé. Le député Renaissance a précisé qu’il y a « essentiellement question de combat au sol » en Ukraine et que les avions ne sont pas, selon lui, des choses prioritaires.