Dans un communiqué officiel, il a été annoncé que le groupe Intersport a procédé à l’acquisition de Go Sport pour une valeur de 35 millions d’euros. Cette transaction comprend la reprise de 72 magasins, qui représentent environ 90% des emplois. Cette décision stratégique permettra à Intersport d’étendre son réseau de distribution et de renforcer sa présence sur le marché de la vente d’articles de sport. Cette consolidation aidera également à assurer la pérennité des emplois existants dans les magasins rachetés. Cette acquisition représente donc une opportunité pour Intersport de poursuivre son expansion, tout en contribuant au maintien des emplois et à la dynamisation de l’activité économique du secteur.
Le tribunal de commerce de Grenoble a annoncé vendredi 28 avril qu’il avait choisi la coopérative Intersport pour reprendre le groupe en difficulté Go Sport plutôt que son principal concurrent, Frasers-Sports Direct. Cette décision a été prise après avoir pris en compte « l’avis unanime du parquet, des créanciers et des salariés », selon le procureur adjoint François Touret de Coucy, qui s’est exprimé dans un communiqué. Intersport a proposé de reprendre « 72 magasins correspondant à 90% des emplois » pour un montant de 35 millions d’euros.
Lorsqu’il a été interrogé, le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, a qualifié cette décision de « bonne nouvelle ». Toutefois, il a souligné que la « priorité » devait être accordée à l’accompagnement des salariés qui n’ont pas été repris. De son côté, l’actuel propriétaire du groupe Go Sport, le groupe Hermione People Brand (HPB), l’une des filiales de l’empire de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, qui est actuellement en difficulté financière et judiciaire, a commenté la décision en déclarant dans un communiqué : « Nous nous réjouissons de cette décision et de cette issue favorable pour l’avenir de Go Sport et de ses salariés ».
Les offres d’Intersport France et de Frasers-Sports Direct étaient apparues comme les plus compétitives face à celles des autres candidats, qui n’ont proposé que des reprises partielles de ses actifs et de ses salariés.