Le dimanche 21 mai, Nouvelle Démocratie a été le parti gagnant des élections législatives. Syriza, le parti dont faisait partie l’ex-Premier ministre Aléxis Tsípras, est arrivé en seconde position et il se pourrait qu’un nouveau scrutin soit organisé si la majorité de droite ne devait pas s’étendre davantage.
En sortant du bureau de vote le dimanche 21 mai, Kyriákos Mitsotakis, l’actuel Premier ministre grec, a tenu un discours rempli de promesses pour ses électeurs. Sa campagne a été axée sur l’amélioration de l’économie du pays. Il a déclaré : « Aujourd’hui, nous votons pour notre avenir, pour des salaires plus élevés, pour davantage d’emploi et des emplois de meilleure qualité. Je suis tout à fait convaincu que de jours meilleurs attendent notre pays. » Malgré une inflation proche de 10%, il semble que son discours ait convaincu. Selon les premières estimations, son parti, Nouvelle Démocratie, recueillerait 41,1% des voix lors des élections législatives.
Le parti socialiste pourrait faire pencher la balance
Kyriákos Mitsotakis est en tête face à Syriza, dirigé par son principal adversaire et prédécesseur au poste de Premier ministre, Aléxis Tsípras. Le leader de Syriza, qui avait porté les espoirs de la gauche radicale en 2015, aurait obtenu 20% des voix. Le résultat de la droite grecque ne permet pas à Kyriákos Mitsotakis de gouverner seul, mais il a déjà exclu la possibilité de former une coalition. Le parti socialiste, arrivé en troisième position, pourrait donc changer la donne. À défaut d’une majorité plus large, de nouvelles élections législatives pourraient être organisées entre fin juin et début juillet.