Le samedi 6 mai, l’autorisation avait été donnée par la préfecture de police pour la tenue d’un rassemblement d’extrême droite dans la capitale française. Le mardi 9 mai, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a essayé de calmer la controverse à l’Assemblée nationale. Cependant, la réaction de la gauche reste incertaine et sceptique.
Une manifestation impliquant des groupuscules d’extrême droite violents s’est déroulée dans le centre de Paris le samedi 6 mai. Malgré leur autorisation par la préfecture de police, ces actes ont suscité la controverse puisque d’autres rassemblements liés à la réforme des retraites étaient interdits. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a tenté de désamorcer la polémique à l’Assemblée nationale le mardi 9 mai. Il a précisé qu’il avait demandé aux préfets d’émettre des interdictions lorsque des militants d’ultradroite ou d’extrême droite ou des associations ou collectifs souhaiteraient organiser des manifestations similaires à celle qui s’est tenue samedi à Paris.
Ouverture d’une enquête
Gérald Darmanin a ajouté que les tribunaux seront chargés de déterminer si la jurisprudence permettra d’organiser ces manifestations. La gauche exprime cependant des doutes à ce sujet, pointant une contradiction avec les messages précédemment envoyés visant à diaboliser les manifestants avec des casseroles. Arthur Delaporte, député du Parti socialiste, estime que cette position envoie un mauvais signal. De nombreux participants au rassemblement, qui portaient des masques lors de leur marche, pourraient être poursuivis en justice. La préfecture a ouvert une enquête à ce sujet.