Un collectif de parents d’élèves, nommé « On veut des preuves », a décidé d’entamer une action en justice à l’encontre de l’Etat. Cette action a pour dessein d’obtenir le remplacement des enseignants qui font défaut et place le ministère de l’Éducation nationale en tant que principal responsable. Ce collectif de parents s’est donc mobilisé aujourd’hui pour lancer une nouvelle action en vue de faire valoir leurs droits en tant que citoyens et protéger les intérêts éducatifs de leurs enfants. La plainte déposée prend en compte les absences répétées de certains enseignants, qui peuvent parfois durer plusieurs semaines, et la gestion inefficace de l’Etat qui n’est pas en mesure de garantir à tous les élèves une éducation de qualité. Les parents d’élèves espèrent ainsi pousser l’Etat à prendre conscience de la gravité de la situation et à agir en conséquence.
Des parents en France ont décidé de porter plainte contre l’État en raison des absences récurrentes d’enseignants. Une action collective est en cours avec 200 dossiers déjà instruits par l’avocate Me Joyce Pitcher. Les parents réclament un dédommagement pour des absences de plus de 15 jours pour l’année scolaire 2022/2023, notamment une indemnisation de 50 euros par jour d’école perdu dans le primaire. La vice-présidente FCPE Paris, Ghislaine Morvan-Dubois, souligne qu’un tiers des heures perdues sont dues à des réunions ou formations imposées. En 2021, 2,5 millions d’heures de cours auraient été perdues en France, selon la Cour des comptes. Face à l’absence de solutions, certains parents ont trouvé leur propre solution, comme la mère de famille Cathie Martinie qui a embauché une enseignante à la retraite pour donner des cours à sa classe d’enfants chez elle.