La participation à l’événement des 24 Heures du Mans nécessite non seulement des compétences en conduite automobile, mais aussi une grande résistance physique. Dans ce passage, le magazine « 13h15 le dimanche » a accompagné la préparation de trois conducteurs amateurs.
C’est au volant d’un prototype doté de plus de 560 chevaux que Matthieu, Jean-Baptiste et François ont fait crisser les pneus sur le circuit des 24 Heures du Mans. Ces trois coureurs amateurs de l’équipe Ultimate ont participé à la compétition en 2022.
Afin de gagner un dixième de seconde, les ingénieurs et techniciens peaufinent une mécanique ultra-précise. « L’objectif est de travailler, d’être un métronome, de se concentrer sur la précision. On s’entraîne et on effectue plusieurs tours de piste pour s’améliorer et atteindre la performance optimale sur un tour », détaille Jean-Baptiste.
Un défi physique redoutable
Cet événement d’envergure internationale représente un véritable défi physique pour les pilotes. La brutalité du freinage est impressionnante : en passant de 300 à 100 km/h en seulement trois secondes, le pilote subit une pression de 3 g, soit l’équivalent de trois fois son poids corporel.
« Le corps humain, lorsqu’il se sent en danger, a tendance à retenir sa respiration. C’est un mécanisme de survie. Lorsqu’on aborde un virage rapide ou une situation complexe, on est souvent en apnée pendant les phases de freinage. On estime qu’on passe environ un tiers de notre temps en apnée sur un tour de circuit », confie François.
Extrait de « Le baptême du Mans », diffusé dans « 13h15 le dimanche » le 21 mai 2023.