Les défenseurs des trois individus, tous âgés de 20, 23 et 35 ans, ont formulé une demande de report de l’audience afin de mieux préparer leur défense. Ils souhaitent avoir suffisamment de temps pour étudier tous les éléments du dossier et pouvoir ainsi élaborer une stratégie de défense efficace. Cette demande est courante dans les affaires criminelles et permet aux avocats de disposer d’un délai supplémentaire pour peaufiner leur argumentation. Ils espèrent ainsi obtenir un verdict favorable pour leurs clients. Les raisons de cette demande de report de l’audience peuvent être diverses : manque de temps pour étudier le dossier, besoin de recueillir des témoignages supplémentaires, ou encore la nécessité de disposer de davantage de temps pour dresser un portrait plus complet de leurs clients. En tout état de cause, il s’agit d’une étape cruciale dans le processus judiciaire, qui permet aux avocats de défendre au mieux les intérêts de leurs clients devant la justice.
Le tribunal correctionnel d’Amiens a renvoyé le procès de trois hommes suspectés d’avoir agressé Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, au 5 juin prochain. L’agression a eu lieu le lundi soir à Amiens. Les trois prévenus ont été interpellés peu après les faits et ont été jugés en comparution immédiate. Ils ont cependant demandé le renvoi de l’audience en l’absence de Jean-Baptiste Trogneux, qui s’est vu délivrer quatre jours d’ITT, et afin de préparer leur défense ainsi que de faire retomber la pression médiatique. Un des avocats a ajouté qu’il ne fallait pas donner de connotation politique à cette affaire et qu’on avait affaire à des « babaches », pas des militants politiques.
Les trois hommes, âgés de 20, 23 et 35 ans, sont déjà connus de la justice pour violences et dégradation. L’un des prévenus est sous curatelle et l’autre est travailleur handicapé. Le président du tribunal a ordonné leur placement en détention provisoire en attendant leur future comparution, conformément à la demande du procureur d’Amiens, Jean-Philippe Vicentini, qui a qualifié l’affaire de « la honte ».
Le procureur a également évoqué des risques de réitération et a profité de ses réquisitions pour critiquer « le bal des hypocrites » de ceux qui « allument des mèches et diffusent des bombes à retardement chez des individus peu structurés et violents » par des propos ambigus, le silence ou des propos outranciers.