Selon un communiqué du parquet fédéral belge, la cible potentielle de l’attentat projeté par les suspects demeure encore indéterminée. En effet, aucune précision n’a été apportée quant à l’objet de leurs intentions malveillantes. Les autorités compétentes sont toujours en train de mener des investigations pour identifier la destination ou la personne visée par cette attaque. Cette situation est particulièrement inquiétante, car les intentions des suspects sont floues et incertaines. Les autorités belges font tout leur possible pour neutraliser cette menace potentiellement dangereuse, mais restent vigilant face aux aspects imprévisibles d’un tel attentat.
Le 4 mai, la police belge a arrêté sept personnes présentées comme étant des partisans du groupe terroriste Etat islamique. Ils sont soupçonnés de préparer un attentat en Belgique, mais la cible précise de l’attentat n’a pas encore été déterminée. Les suspects, originaires pour la plupart de Tchétchénie, sont actuellement la cible d’enquêtes pour tentative d’assassinat terroriste, participation aux activités terroristes et préparation d’un attentat terroriste. Les autorités belges ont travaillé en collaboration avec les unités spéciales de la police fédérale pour mener neuf perquisitions à Roulers, Ostende, Gand et Menin.
Selon Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral belge, les suspects étaient à la recherche active d’armes pour frapper une institution sur le sol belge. Après leur audition, le juge antiterroriste de Flandre occidentale pourrait placer les accusés en détention préventive.
La Belgique a déjà été touchée par les terroristes de l’Etat islamique en 2016, lorsque ces derniers ont organisé une série d’attentats-suicides à l’aéroport et dans le métro de la capitale belge, faisant 32 morts. Cette attaque avait été commise par la cellule de l’Etat islamique qui avait auparavant orchestré les attentats du 13 novembre 2015 en France.