D’ici le mercredi 17 mai, les organisations syndicales doivent avoir des discussions avec la cheffe du gouvernement, Elisabeth Borne, à Matignon. Parmi les sujets abordés, la question du niveau de vie des citoyens français sera centrale.
Au cours des 48 heures à venir, les dirigeants syndicaux vont se réunir à Matignon avec la Première ministre Élisabeth Borne. Les syndicats mettent l’accent sur une question prioritaire : le pouvoir d’achat. Ils réclament des augmentations de salaires, de pensions de retraite et des minima sociaux. Bien que certaines propositions varient selon les syndicats, tous s’accordent sur le fait que les aides publiques aux entreprises, qui s’élèvent à 200 milliards d’euros, doivent être soumises à des conditions. « Si les employeurs ne veulent pas négocier, on propose la suspension des exonérations de cotisations », déclare Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT.
Un compromis en vue ?
Après quatre mois de conflit social, peut-on espérer un accord, notamment sur la question de l’emploi ? Il reste encore beaucoup à faire sur ce sujet, selon Jean-René Cazeneuve, député Renaissance. « Des sujets sont toujours d’actualité, comme la pénibilité, les carrières longues, car la situation n’est pas satisfaisante », explique-t-il. L’intersyndicale a réitéré son opposition à la réforme des retraites et maintient sa prochaine journée de mobilisation nationale, prévue le 6 juin.