Un véhicule dont le poids est important nécessite davantage de matériaux pour sa fabrication et consomme plus d’énergie pour se mouvoir, ce qui entraîne une hausse de ses émissions de dioxyde de carbone et contribue ainsi à l’accélération du réchauffement climatique sur la Terre.
La taxe sous forme de malus appliquée aux véhicules thermiques neufs pesant plus de 1,8 tonne lors de l’achat va prochainement être élargie. Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué que le seuil d’application de cette taxe « sera progressivement réduit, probablement dès le projet de loi de finances pour 2024 », lors du Grand Jury sur RTL, Le Figaro et LCI.
Le ministre a souligné l’importance de prendre en compte le poids des voitures pour des raisons écologiques. En effet, plus une voiture est lourde, plus elle nécessite de matériaux et consomme d’énergie pour se déplacer, ce qui entraîne une augmentation de ses émissions de CO2 et, par conséquent, du réchauffement climatique.
Cependant, l’augmentation du malus pour les véhicules lourds n’affectera pas les voitures électriques en 2024, car celles-ci émettent moins de CO2 que les véhicules équipés de moteurs à combustion fonctionnant au moyen de carburants fossiles. « Il faut être cohérent », a précisé le ministre. « Nous sommes en phase de transition, nous devons développer le véhicule électrique en France et en Europe », et c’est « le sens de l’histoire de prendre en compte des critères de poids », a-t-il ajouté.