Dans le cadre de l’émission « Envoyé spécial », un dossier a été traité concernant Me Isabelle Gharbi-Terrin, une avocate qui se consacre à la défense de milliers de chats et de chiens maltraités. Cette dernière plaide en leur nom à la barre, cherchant à leur offrir une justice juste et des conditions de vie décentes. Très spécialisée dans la protection des animaux, Me Gharbi-Terrin se bat continuellement pour la reconnaissance de leurs droits et pour que leur voix soit entendue au tribunal. Cette avocate permet ainsi de mettre en lumière les cas de maltraitance, souvent cachés, et de donner un espoir aux animaux victimes de violence.
En avril 2022, près de la ville d’Aix-en-Provence, Isabelle Alain-Scala a fait garder ses deux chiens, Joy le teckel et Jaiku le braque de Weimar, par des dog-sitters. Un jour, les gardiens ont vu les deux chiens se battre pour ce qui semblait être de la nourriture. Mais il s’agissait de saucisses qui contenaient des vis métalliques. Les chiens avaient ingéré une douzaine de vis dans leur estomac. Conduits chez le vétérinaire, ils ont été sauvés de justesse.
La propriétaire, choquée par ce qui s’était passé, a installé des caméras de surveillance pour savoir qui avait pu faire une chose aussi cruelle. Cependant, quelques mois plus tard, la même scène s’est répétée et elle a filmé un homme derrière sa clôture, sortant des saucisses de ses poches et les jetant aux chiens. A son grand étonnement, elle a reconnu son voisin. Elle n’en revenait pas, car elle avait des rapports courtois avec lui et il ne s’était jamais plaint des chiens.
Aussi, la propriétaire de Joy et Jaiku a porté plainte contre son voisin pour acte de cruauté. Pour ce faire, elle a choisi Me Isabelle Gharbi-Terrin, un avocat « sensibilisé à la cause animale », qui représente une cinquantaine d’animaux maltraités en justice. Me Gharbi-Terrin pense que les véritables victimes dans cette affaire sont les chiens, car ils ont souffert, ont été opérés et que les « parents » (les maîtres) sont des victimes collatérales.
Le voisin sera jugé dans quelques mois et encourt jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende pour maltraitance envers les animaux. Les journalistes d' »Envoyé spécial » ont essayé de le contacter, mais il n’a pas voulu répondre à leurs questions.
Cette histoire est digne d’un polar, et elle montre qu’il est important d’être vigilant quant aux comportements cruels envers les animaux. Les lois visant à protéger les animaux sont de plus en plus strictes, et les actes de cruauté seront dorénavant plus sévèrement punis.