Au cours de la nuit du vendredi 9 au samedi 10 juin, la Cour d’assises des mineurs de l’Oise a prononcé sa sentence à l’encontre de l’ex-petit ami de Shaïna, une jeune fille qui avait été poignardée et brûlée vive en 2019. Le juge a décidé de le condamner à une peine de 18 années de réclusion criminelle. Cette nouvelle a été difficile à encaisser pour la famille de la victime, qui espérait probablement une condamnation plus sévère pour cet acte odieux commis sur une jeune personne dont la vie n’était qu’à peine commencée. Malgré ce verdict qui peut paraître clément, il est important de noter que les décisions de justice doivent être respectées et que le système pénal est fondé sur des principes qui sont essentiels à la démocratie. En espérant que cette affaire serve d’exemple et que de telles horreurs ne se reproduisent plus jamais.
Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 juin, la Cour d’assises a rendu un verdict dans le procès du meurtre de Shaïna. L’ex petit-ami de la victime a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle, alors que l’avocat général en avait requis 30. Les proches de la jeune fille estiment que cette décision est trop clémente, et auraient préféré que l’excuse de minorité soit levée. Me Negar Haeri, avocate des parents de la victime, a déclaré que le verdict était insatisfaisant : « Il est condamné, il est le meurtrier de Shaïna. (…) En revanche, la justice l’a traité comme un enfant alors que c’est un crime d’adulte« . L’accusé, qui avait hurlé son innocence, a explosé de colère en entendant le verdict, ce qui a été perçu comme une provocation par les proches de la victime.
Le corps calciné de Shaïna avait été découvert dans un cabanon de jardin le 27 octobre 2019. La jeune fille avait été poignardée avant d’être aspergée d’essence et brûlée vive par son petit-ami de 17 ans, à qui elle avait annoncé sa grossesse. Lorsque le verdict est tombé, Me Elise Arfi, avocate de l’accusé, a expliqué que son client avait été très choqué et explosé de colère : « il a explosé, il a été très choqué, ce qu’on peut comprendre pour un jeune homme de 20 ans à l’annonce d’une peine de 18 ans« . L’accusé dispose désormais de dix jours pour faire appel de la décision.