Au fur et à mesure du temps, les proches du dirigeant municipal sont devenus des victimes indirectes du choix politique de Olivier Lepick, qui est critiqué pour avoir donné son accord pour démolir 39 menhirs à Carnac afin de créer un établissement dédié au bricolage. Ce mardi, c’est Gwenaelle Lepick qui a condamné cette situation de persécution dans une interview sur les ondes de France Bleu Armorique.
« Je crains pour mon époux et pour mes enfants », a exprimé Gwenaelle Lepick, le mardi 13 juin, à France Bleu Armorique, après avoir « reçu des messages de haine ». Son conjoint, Olivier Lepick, le maire de Carnac (Morbihan), est soupçonné d’avoir permis la destruction de 39 menhirs pour ériger un commerce de matériel de bricolage au sein de sa localité. Suite à la controverse, notamment sur les plateformes numériques sociales, la préfecture du Morbihan a confirmé la semaine précédente la validité de l’autorisation de construire.
Dès le commencement de cette situation, l’élu et sa famille sont visés : « Puisque je suis ‘l’épouse de’, je reçois des messages de haine, puisque mes enfants sont ‘les enfants de’, ils reçoivent également des messages de haine », regrette Gwenaelle Lepick.
Elle raconte qu’une de ses filles « est très fâchée, ne comprend pas (…) les termes extrêmement durs et cruels lorsqu’on parle de son père et elle trouve cela profondément injuste ». Cette mère de famille confie donc son angoisse face à « cette haine déversée sans cesse ». « Cela soulève de multiples interrogations concernant la société dans laquelle nous vivons », ajoute Gwenaelle Lepick.