Le centre de formation « battery training center » a récemment ouvert ses portes à Douvrin, situé dans la région Hauts-de-France. L’objectif de ce centre est d’offrir une reconversion professionnelle aux travailleurs du secteur automobile, en les formant aux métiers liés aux batteries électriques.
Alors que le secteur de l’automobile évolue rapidement vers l’électrification, des efforts sont faits pour former les salariés à cette nouvelle réalité. C’est dans ce contexte qu’a été créé le « battery training center », un centre de formation innovant situé à Douvrin, dans les Hauts-de-France, destiné à la reconversion professionnelle des travailleurs de l’automobile. Le financement de ce centre provient à 45% de la région, à 35% de Stellantis et le reste par l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie). Ce centre sera accessible à toutes les entreprises de l’industrie automobile en transition vers les métiers de l’électricité.
Les personnes qui suivront la formation proposée dans ce centre, que ce soit des demandeurs d’emploi ou des salariés en reconversion dans les Hauts-de-France, pourront bénéficier d’un programme de 400 heures de formation certifiante. Ainsi, ils obtiendront un CQP (certificat de qualification professionnelle), reconnu par la profession, et se verront dotés de nouvelles compétences en matière de fabrication de batteries. La formation s’étalera sur onze semaines, dont quatre semaines au sein du centre de formation et sept semaines à l’usine de batteries ACC, la « gigafactory » récemment inaugurée à Douvrin.
Reconversion de 600 salariés d’ici 2025
Le coût de ce projet, estimé à un million d’euros, permettra d’accueillir jusqu’à quarante stagiaires par session. D’ici 2025, 600 salariés devraient ainsi avoir été reconvertis. Le centre d’apprentissage est destiné autant aux salariés de Stellantis qu’à ceux des autres entreprises automobiles engagées dans la transition électrique et a pour objectif d’être au service la région.
D’autres centres similaires pourraient être créés en Allemagne et en Italie, où ACC prévoit d’investir dans deux « gigafactories » situées à proximité des sites industriels de Stellantis. L’entreprise envisage d’investir 30 milliards d’euros dans le monde d’ici 2025 et de lancer 75 modèles électriques d’ici 2030. Le « battery training center » répond aux préoccupations des salariés quant à la délocalisation de l’activité liée aux batteries et a pu être lancé grâce à un large accord syndical.