Rassemblés au Luxembourg, les 27 ministres de l’Intérieur de l’Union européenne se sont penchés sur la prochaine réforme de la politique d’immigration. À la suite d’échanges animés, ils ont réussi à s’entendre et à conclure un accord.
Les 27 ministres de l’Intérieur de l’Union européenne se sont réunis pour débattre de la future réforme de la politique migratoire européenne. Selon le journaliste Julien Gasparutto, qui était présent au Luxembourg, la principale avancée de ces discussions est que les mesures permettant de déterminer si un migrant peut obtenir un statut de réfugié devront être effectuées aux frontières extérieures de l’Union européenne.
Gasparutto explique également que les pays situés en première ligne, comme la Grèce et l’Italie, devront effectuer les procédures et renforcer les contrôles aux frontières. En échange de ces efforts, il est demandé aux États membres moins exposés à l’immigration d’être plus solidaires en accueillant une partie des migrants qui ont obtenu le droit de rester sur le sol européen. Si ces pays ne respectent pas cette obligation, ils seront sanctionnés à hauteur de 20 000 euros par personne non accueillie.
Cependant, certains pays ont exprimé leur désaccord concernant cette réforme. La Hongrie, par exemple, estime que cette réforme est inacceptable. Les débats se poursuivront donc avec le Parlement européen, conclut Julien Gasparutto.