Le vendredi en fin d’après-midi, l’homme en charge de défendre le dossier a émis une demande devant la cour d’assises des mineurs de l’Oise. Cette demande était de requérir une peine de 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre du prévenu, qui n’était autre que l’ancien compagnon de Shaïna.
Le vendredi 9 juin, l’ex-petit ami de Shaïna, âgé de 17 ans au moment des faits, a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’adolescente, poignardée et brûlée vive en 2019 à Creil (Oise), alors qu’elle avait seulement 15 ans. Selon les parties civiles, elle était probablement enceinte de lui au moment de sa mort. Le jeune homme avait un casier judiciaire vierge et a toujours clamé son innocence tout au long du procès. L’avocat général avait requis 30 ans de réclusion criminelle et demandé la levée de l’excuse de minorité de l’accusé, mais cette dernière demande n’a pas été retenue par la cour.
Le procès s’est tenu à huis clos car le jeune homme était mineur lorsque les faits ont eu lieu. Son avocat, Adel Fares, a plaidé pour son acquittement, mais cela n’a pas suffi à convaincre la cour. Selon l’enquête, Shaïna était une jeune fille joyeuse et pétillante, qui aurait probablement été enceinte de son petit ami au moment de sa mort. Les parties civiles ont suggéré que le jeune homme avait été poussé par la pression de ses parents pour maintenir une image de perfection, malgré les interdits religieux entourant la sexualité. L’avocat général a rejeté ces suggestions et a affirmé que le jeune homme était prêt à tout détruire pour sauver son image.