Un conflit se forme entre près de 1 800 détenteurs de véhicules Renault, Dacia ou encore Nissan, qui déclarent avoir subi les conséquences d’un moteur défaillant. Quels sont les fondements de ces plaintes à venir ?
Un automobiliste a vécu une expérience effrayante au volant de sa voiture. Il y a quatre ans, alors qu’il rentrait de vacances, un témoin s’est allumé et immédiatement, le moteur de sa Dacia s’est brisé soudainement. « Cela nous est arrivé à 130 km/h sur l’autoroute, tout à coup, la voiture se met à rouler à 40, et donc juste le temps de se mettre sur le côté, de sortir », raconte Virginie Dalmar, propriétaire d’une Dacia Lodgy. S’ensuit une bataille avec le groupe Renault, qui a construit sa voiture.
Problème de conception du moteur
Après 10 mois de négociations, la marque française accepte de remplacer son moteur, mais à condition que Virginie Dalmar verse 3 000 euros de sa poche. « C’est vraiment quelque chose d’absurde et on a du mal à y croire. Mais comme on n’avait pas les moyens d’acheter une nouvelle voiture, qui n’avait que quatre ans, on a pris la voiture, le moteur », explique-t-elle. La conductrice est contrainte de poursuivre avec cette voiture qui lui inspire de la méfiance. Néanmoins, cette accompagnatrice sociale ne s’est pas découragée. D’après elle, il s’agit d’un problème de conception, entraînant une surconsommation d’huile. Renault aurait donc dû assumer l’intégralité des frais. Elle a décidé de porter plainte, tout comme plusieurs centaines d’autres propriétaires, réunis via un groupe Facebook.