Un document parlementaire concernant les interférences étrangères souligne les relations entre le Rassemblement national et la Russie. Plusieurs réponses politiques ont été exprimées, notamment celle de Marine Le Pen qui se déclare scandalisée.
Jeudi 1er juin, on pouvait remarquer l’air agité et contrarié de Marine Le Pen, car un rapport de la commission d’enquête sur les interventions étrangères, rédigé par un député Renaissance, met en cause le Rassemblement national. Le parti est décrit comme étant l »‘outil » efficace de la propagande russe, et il est indiqué que Marine Le Pen a repris presque mot pour mot les déclarations officielles du gouvernement de Poutine concernant la Crimée, et ce, au même moment où elle demandait un prêt auprès d’une banque tchèque-russe en 2014.
Réécriture de l’article
Le rapport fait également référence à sa visite au Kremlin en mars 2017, quelques semaines avant l’élection présidentielle. En substance, la majorité lui reproche d’avoir créé un réseau de connivence. Pour Marine Le Pen, cette conclusion n’est rien de plus qu’un procès politique. Cependant, c’est le Rassemblement national lui-même qui a proposé cette commission d’enquête. Le 24 mai dernier, lors de son audition de quatre heures, Marine Le Pen assurait que son prêt à cette banque était parfaitement légal. Le rapport sera publié la semaine prochaine, et il pourrait nuire à la stratégie de normalisation du Rassemblement national, qui a fait son entrée en force à l’Assemblée nationale il y a un an.