Le 5 juin dernier, un procès a eu lieu à Amiens concernant les individus ayant agressé le petit-neveu du président Emmanuel Macron, Jean-Baptiste Trogneux. Suite à ce procès, deux des trois accusés ont été condamnés à des peines de prison ferme allant de 12 à 15 mois. La justice a donc rendu son verdict après avoir examiné toutes les preuves présentées à l’audience. Les faits de cette agression ont suscité l’indignation générale, puisqu’il est inacceptable de s’attaquer à un individu de la sorte, peu importe son lien avec une personnalité politique importante. Les sanctions prononcées doivent rappeler à chacun l’importance du respect de l’autre et le respect des lois. Ce jugement doit également permettre aux victimes de se sentir soutenues et protégées par l’État, qui doit garantir la sécurité de tous ses citoyens.
Le tribunal correctionnel d’Amiens a rendu son verdict le 5 juin dernier dans l’affaire de l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron. Deux des trois accusés ont été condamnés à de la prison ferme et le troisième a été relaxé. Les trois hommes étaient jugés pour violence en réunion. Selon Caroline Jean, avocate de l’un des prévenus, la peine prononcée par le tribunal est conforme à sa jurisprudence habituelle et ne constitue pas un jugement d’exception.
Les magistrats devaient statuer sur les violences commises le 15 mai dernier devant la chocolaterie de Jean-Baptiste Trogneux, en marge d’une manifestation non-autorisée contre la réforme des retraites, après une allocution du président de la République. C’est un voisin qui est intervenu pour mettre fin aux violences. Jean-Baptiste Trogneux a, quant à lui, reçu quatre jours d’incapacité totale de travail.
L’un des accusés, Yohan L., a contesté la violence des coups lors de l’audience. La défense ne considère pas que le procès ait été exceptionnel, affirmant que la peine prononcée est dans la norme.