L’ex-collègue d’Emmanuel Macron a reçu une sentence d’un an d’emprisonnement ferme en première instance, en 2021, suite à ses actes de violence à l’encontre des protestataires.
Le procès d’Alexandre Benalla a débuté le vendredi 9 juin à la cour d’appel de Paris, cinq ans après les violences perpétrées lors d’une manifestation du 1er mai à Paris, pour lesquelles l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a été condamné à un an de prison ferme en 2021 en première instance. Le procès se poursuivra jusqu’au 16 juin.
L’ancien chargé de mission est poursuivi pour violences en réunion et doit également répondre de port d’arme prohibé, en raison de la publication d’une photo de lui avec une arme de poing, et de faux en écriture, pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Élysée.
Reconversion dans le secteur privé
Vêtu d’un costume gris, une barbe courte et des lunettes carrées, l’homme de 31 ans, maintenant reconverti dans le secteur privé, s’est assis sur le banc des accusés. Il a déclaré au président de la cour qu’il accepterait de témoigner lors du procès, tout comme son co-accusé Vincent Crase, âgé de 50 ans.
L’avocat de ce dernier, Robin Binsard, devrait déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en début d’audience, portant sur le délit d’immixtion dans une fonction publique reproché aux deux hommes.
Alors qu’il était un pilier du dispositif de sécurité du candidat Emmanuel Macron en 2017 et de l’Élysée par la suite, Alexandre Benalla a été au centre d’une série de scandales politiques à partir du 18 juillet 2018, avec la publication d’un article du Monde. Il a été identifié sur une vidéo où il maltraitait un couple place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris, alors qu’il participait au dispositif des forces de l’ordre en tant qu’observateur.