L’affaire Gabriel Fortin est sur toutes les lèvres alors que son procès s’ouvre à Valence le mardi 13 juin. Cette affaire s’est fait connaître suite à ses accusations d’avoir abattu deux anciennes directrices des ressources humaines ainsi qu’une fonctionnaire de Pôle emploi. Son nom de « tueur de DRH » lui a été rapidement attribué par les médias et la presse, accentuant davantage l’intérêt autour de l’affaire. Les enjeux sont grands pour les parties impliquées dans ce procès et l’issue de cette affaire sera scrutée avec attention.
Le surnom du criminel est le « tueur de DRH ». Gabriel Fortin sera jugé aux assises de Valence (Drôme) dès le mardi 13 juin, plus de deux ans après son arrestation. Il a assassiné trois femmes, la première victime étant Estelle Luce, directrice des ressources humaines, qui avait signifié au tueur présumé son licenciement 15 ans auparavant. Pendant trois jours, le criminel a poursuivi son périple meurtrier en commettant d’autres crimes. À Valence (Drôme), il a tué une conseillère qu’il ne connaissait même pas dans son agence Pôle emploi.
Le mari de l’une des victimes veut que justice soit faite et demande la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le tueur. Selon lui, « il a tué trois femmes de sang-froid ». La dernière victime était également une DRH d’une entreprise où Gabriel Fortin avait été licencié. Après le meurtre, il a pris la fuite et a été interpellé par la police. Jusqu’à présent, l’accusé est resté silencieux et n’a pas parlé.