L’arrestation a eu lieu dans la capitale française, en périphérie du rassemblement protestant contre la révision du système de retraite.
L’un des trois individus impliqués dans le procès et qui avait été relaxé lundi 5 juin à Amiens (Somme) suite à l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, a été mis en garde à vue au commissariat du 7e arrondissement de Paris, d’après des informations de France Bleu Picardie et franceinfo provenant de sources concordantes. Cet homme de 22 ans a été arrêté à 10h50 dans la station de métro Invalides, où la manifestation contre la réforme des retraites a commencé peu après 14h en direction de la place d’Italie.
La préfecture de police de Paris et le parquet de Paris, contactés par franceinfo, confirment cette garde à vue. Cet homme est interrogé pour « des actes de participation à un groupement constitué en vue de la préparation de violences envers les personnes ou de destruction ou dégradation de biens », d’après le parquet. Les policiers l’ont trouvé en possession d’un casque et de gants coqués, ajoute une source proche de l’affaire à France Bleu Picardie.
Lundi 5 juin, trois hommes étaient jugés par le tribunal correctionnel d’Amiens pour l’agression de Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, survenue le 15 mai, peu après une interview du président de la République. L’un d’entre eux a été relaxé, tandis que les deux autres ont été condamnés à 30 mois de prison dont 15 avec sursis et deux ans de prison dont un an avec sursis.