Mercredi, suite à la déclaration lors d’une réunion ministérielle concernant la dissolution de l’organisation écologiste, des rassemblements étaient prévus dans différentes villes françaises. Le gouvernement impute à ce groupe des actes de violences.
Près d’un millier de personnes se sont réunies mercredi soir devant la préfecture de Nantes pour soutenir le mouvement des Soulèvements de la Terre, dont la dissolution a été annoncée le même jour en Conseil des ministres. Selon les organisateurs, 1 200 personnes étaient présentes, tandis que la préfecture en comptait environ un millier. Plusieurs syndicats, dont la CGT, la FSU et Solidaires, participaient au rassemblement. De nombreux militants, concernés par la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, ont manifesté leur désaccord avec cette dissolution, notamment dans le contexte actuel de crise climatique. Le comité de soutien nantais a annoncé de nouveaux rassemblements en France le 28 juin prochain et appelle à agir de « mille manières » dans les prochains jours.
Des rassemblements ont également eu lieu à Paris, Lille, Toulouse et Montpellier. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dans la capitale, en présence notamment de la députée Mathilde Panot (LFI). D’autres rassemblements ont réuni environ 200 personnes à Lille, Montpellier et Marseille ainsi qu’une centaine à Strasbourg.
À Toulouse, entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées. Parmi elles, plusieurs membres du collectif « La voie est libre », opposé à la construction de l’autoroute censée relier Castres à Toulouse. Selon eux, au lieu « d’agir face au dérèglement climatique, (…) l’État préfère casser le thermomètre ». Les avocats du collectif, Mes Raphaël Kempf et Ainoha Pascual, ont annoncé en fin d’après-midi qu’ils déposeraient prochainement un recours auprès du Conseil d’État pour contester la dissolution du mouvement.