Près de 33 000 décès sont liés à la chaleur estivale en France depuis 2014. Les deux tiers étaient des personnes âgées de plus de 75 ans
La chaleur estivale a fait près de 33 000 morts en France depuis 2014, selon de nouvelles estimations.
Autorité de santé publique française Santé publique France (SPF) a déclaré que les températures élevées seraient responsables de 1 000 à 7 000 décès par an.
C’est rapport a examiné la période du 1er juin au 15 septembre pour chaque année depuis 2014. Le SPF a déclaré qu’il est estimé que 32 658 décès peuvent être attribués aux températures élevées au cours des neuf derniers étés. Parmi eux, 23 000 étaient âgés de 75 ans ou plus.
L’autorité sanitaire a déclaré que la situation s’était aggravée en raison de l’augmentation des vagues de chaleur et des étés plus longs et plus intenses.
« Nous assistons à des vagues de chaleur à partir de juin alors qu’avant c’était principalement [only] en juillet et août. La chaleur a un effet très rapide sur le corps. Pendant les périodes de forte chaleur, la santé des gens peut se détériorer rapidement et nécessiter des soins urgents.
Le SPF a défini les canicules comme des « événements climatiques extrêmes » qui représentent « la charge humaine la plus élevée » en France métropolitaine.
Adaptation au changement climatique
À la suite des conclusions du rapport, le SPF a appelé à la nécessité de « renforcer la prévention et l’adaptation au changement climatique ».
Il a déclaré: « Les résultats soulignent l’importance de la mortalité liée à la chaleur depuis 2014 et la nécessité de renforcer notre [societal] l’adaptation dans le contexte d’un changement climatique rapide.
« L’impact peut correspondre à quelques jours par an, mais cela peut représenter jusqu’à 9% de la mortalité estivale. »
Selon les années, ce pourcentage de mortalité était encore plus élevé. Les vagues de chaleur de l’été 2022 ont été particulièrement meurtrières, indique le rapport, avec une estimation de 2 051 décès, le chiffre le plus élevé sur la période de huit ans.
Le SPF a déclaré qu’il augmenterait ses propres informations sur la prévention et les comportements que les gens devraient adopter pendant les périodes de forte chaleur, pour protéger une plus grande partie de la population.
Cela inclut la promotion de nouveaux conseils pratiques et la diffusion de plus de conseils dès qu’un département passe en alerte « orange » Météo France « canicule (canicule) » (la deuxième alerte la plus élevée, juste derrière une alerte « rouge ») .
Le SPF diffusera des messages supplémentaires de prévention de la chaleur via ses comptes de médias sociaux, et également – sur instruction du ministère français de la Santé – demandera aux stations de radio et de télévision locales et nationales d’envoyer des alertes et des campagnes de santé.
Elle travaille également sur des mesures pour aider à améliorer la protection dans les écoles et dans les centres-villes (comme les fontaines à eau, la végétation absorbant la chaleur, etc.) et pour les personnes vulnérables et sans abri.
Les températures inférieures à 35 ° C peuvent toujours être dangereuses
L’étude montre également que les gens risquent de mourir de problèmes liés à la chaleur, même en dehors des pics de température.
Sur les 33 000 décès enregistrés depuis 2014, près des deux tiers se sont produits en dehors des périodes liées à la canicule, c’est-à-dire une chaleur de 20 ° C à 35 ° C, a déclaré SPF.
L’autorité a déclaré que le risque le plus élevé de décès lié à la chaleur existe chez les personnes âgées de 75 ans et plus (« comme prévu », a-t-elle déclaré), mais a ajouté qu’il existe toujours un risque important pour les personnes âgées de moins de 75 ans.
Changements dans le suivi de l’impact sur la santé
Le SPF précise qu’à partir de cet été, il commencera à intégrer « une première estimation de la surmortalité constatée lors de l’épisode caniculaire », 15 jours après une canicule (un délai nécessaire pour consolider les données).
Il a déclaré que ces résultats donneront une première indication de la cause de la mortalité lors d’une vague de chaleur, qui s’ajoutera à des « estimations plus robustes » dans son rapport ultérieur publié à l’automne.
Conseils pendant les canicules
Le SPF a déclaré que lors de températures extrêmes, il recommandait à « l’ensemble de la population de modifier son comportement pour se protéger ».
Il a déclaré que des risques plus élevés existent pour:
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Les personnes qui se surexposent à des températures élevées en raison de leur environnement ou de leur activité physique
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Les personnes qui ne sont pas en mesure de réduire leur exposition (pour des raisons professionnelles ou médicales, par exemple)
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Les personnes qui présentent des facteurs de risque supplémentaires (tels que leur âge, leur état de santé ou la prise de certains médicaments)
Sébastien Denys, directeur santé travail et environnement au SPF, dit à Ouest France: « Lorsqu’il s’agit de s’adapter au changement climatique, il s’agit plus d’adapter nos comportements que d’interdire toute activité physique. Car les pics de chaleur deviennent chroniques.