Des histoires d’amour, des films de cowboys à l’italienne, des tragédies et des pièces humoristiques … L’été sert d’excuse pour apprécier ou ré-apprécier des films anciens. Voilà ce qui vous attend.
Pourquoi ne pas utiliser l’été pour vous immerger à nouveau dans le cinéma du passé ?
De nombreux films font l’objet d’une nouvelle sortie dans une version restaurée durant l’été. Par ailleurs, vous pouvez profiter de festivals de cinéma et de rétrospectives, alors saisissez ces opportunités. Découvrez la sélection de films qui méritent d’être regardés à nouveau et qui sont à l’affiche au mois d’août. Vous pouvez également trouver des idées parmi les films remis à l’affiche en juillet, qui restent toujours à l’affiche en août.
Révisiter « Le péril jeune » de Cédric Klapisch (1995)
(Disponible dès le 2 août)
Un groupe de jeunes hommes se réunissent plusieurs années après avoir quitté l’école secondaire. Ils assistent au travail de la femme enceinte de leur meilleur ami, décédé une semaine plus tôt à la suite d’une overdose. C’est l’occasion pour eux de revivre leurs souvenirs ensemble.
Se replonger dans « Le grand chemin » de Jean-Loup Hubert (1987)
(Disponible dès le 2 août)
C’est l’été 1959. Claire, abandonnée par le père de ses enfants et enceinte, confie son fils aîné Louis à un couple d’amis : Marcelle et Pelo. Le jeune Parisien doit s’adapter à la vie à la campagne et à l’atmosphère pesante qui règne dans la maison du couple, divisé par un secret depuis de nombreuses années. L’arrivée du jeune garçon pourrait être le commencement d’un nouveau chapitre pour eux.
Neuf westerns spaghetti encore inédits
(Disponible dès le 2 août)
Découvrez neuf westerns jamais vus pour vous délecter du meilleur de ce genre de film populaire dans les années 60 et 70, avec des titres tels que Trois salopards, une poignée d’or, Un dollar entre les dents, Ringo au pistolet d’or…
Redécouvrez l’œuvre « L’été en pente douce » de Gérard Krawczyk (1987)
(Disponible dès le 9 août)
Fane en a assez de subir chaque soir les violences de son voisin envers sa petite amie. Un soir, il monte et redescend avec Lilas qu’il commence à aimer. Fane apprend alors la mort de sa mère qui possédait une petite maison coincée entre deux garages. Fane, Lilas et Mo, le frère de Fane qui a été affecté par une opération du cerveau, vont s’installer dans la maison. Malgré un village hostile et un été caniculaire, ils essaieront d’y être heureux. Avec Pauline Lafont, Laurent Bacri, Jacques Villeret.
Revoir « Punch-drunk love », de Paul Thomas Anderson (2003)
(Disponible dès le 9 août)
Barry, un entrepreneur étouffé par la présence envahissante de ses sept soeurs, voit un vent de changement souffler sur sa vie lorsqu’il rencontre Lena, la collègue de l’une de ses soeurs. En parallèle, une prostituée qu’il a appelée pour essayer d’échapper à sa solitude, lui tend un piège. Pour la première fois de sa vie, Barry va prendre les rennes de sa vie.
Redécouvir « Adieu ma concubine », de Chen Kaige (1993)
(Disponible dès le 16 août)
Douzi et Shitou sont des amis inséparables depuis leur rencontre dans une école d’opéra à Pékin. Les deux garçons interprètent les rôles principaux dans l’opéra Adieu ma concubine. Au cours de leur tournée, Douzi tombe amoureux de son ami, mais ce dernier préfère Juxian, une prostituée. Lorsque Shitou décide d’épouser celle-ci, cela pourrait avoir de lourdes conséquences sur leur amitié.
Mai Zetterling, une femme au coeur du cinéma suédois
(Disponible dès le 16 août)
Après une carrière d’actrice, notamment en Angleterre, la Suédoise Mai Zetterling se lance dans la réalisation au début des années 1960. Elle se fait remarquer en réalisant des documentaires pour la BBC avant de réaliser un court-métrage de fiction, Le Jeu de la guerre, primé à la Mostra de Venise en 1963. L’année suivante, elle réalise son premier long-métrage, Les Amoureux, présenté au Festival de Cannes en 1965. Quatre de ses films, axés sur la condition féminine, en version restaurée, sont à découvrir à partir du 16 août : Les amoureux (1964), Jeux de nuit (1966), Les filles (1968) et Amorosa (1986).
Revoyez « Ne pas avaler », de Gary Oldman (1997)
(Disponible dès le 16 août)
L’histoire se passe dans une famille ordinaire vivant dans le sud de Londres. Ce film autobiographique, est, selon le réalisateur Gary Oldman, « une œuvre sans concessions, véridique, honnête, comme un album de photos de toutes les personnes qui ont eu une influence sur ma vie ». Pour commémorer son 25ème anniversaire, le premier long-métrage de Gary Oldman en tant que réalisateur revient sur grand écran dans une version restaurée.
Se remémorer « Cher papa », de Dino Risi (1979)
(Disponible dès le 23 août)
Un industriel, qui a une aventure avec la femme d’un de ses collègues, apprend que son fils, plus ou moins lié aux Brigades Rouges, doit tuer une personne désignée par la lettre « P ». Il pense automatiquement à son collègue. Le film traite de la période tumultueuse que fut les années de plomb en Italie.
Reregardez « Fantôme d’amour », de Dino Risi (1981)
(Disponible dès le 23 août)
Dans un bus à Pavie, Nino Monti, un expert fiscal prospère, donne une pièce de 100 lires à une femme semblant perdue. Le soir même, elle le retrouve et lui téléphoné pour se présenter comme Anna Brigatti, une ancienne petite-amie que Nino a adorée, il y a vingt ans. Qu’est-il arrivé à cette femme si attirante pour qu’elle soit devenue méconnaissable ? C’est alors qu’un ami médecin lui donne une information-choc : Anna est morte de maladie trois ans plus tôt. Plus Nino cherche à comprendre la vérité, plus la réalité semble se trouble devant lui… Avec Marcello Mastroiani et Romy Schneider.
Reregarder « Le Dieu noir et le Diable blond », de Glauber Rocha (1964)
(Disponible dès le 30 août)
Dans les plaines arides du Sertão, un couple de paysans brésiliens, confrontés à la pauvreté, commet un meurtre pour survivre avant de fuir. Ils mettent leur destin entre les mains de deux personnages violents et mystiques, incarnations de la révolte : Sebastião, Dieu incarné, et Corisco, le diable.