Les prédictions des sondages se sont avérées incorrectes. En effet, la droite est sorti en position de leader lors des élections législatives en Espagne, cependant, impossible pour elle d’obtenir une majorité, y compris en s’alliant avec l’extrême droite. Il est donc fort probable que la gauche reste à la barre du pouvoir.
Le 23 juillet, le paysage politique espagnol a vécu un revirement inattendu. Les élections législatives n’ont pas été marquées par un écrasant succès de la droite comme prévu par les pronostics. Même si elle a réussi à se positionner en première place, la droite n’a pas obtenu la majorité requise. C’est une victoire pour le camp de la gauche, qui a démontré sa tenacité et pourrait conserver le pouvoir. Valéry Lerouge, journaliste basé à Madrid, apporte un éclairage sur la conjoncture politique de l’autre côté de la frontière française.
Un seuil de majorité complexe à atteindre
Le parti populaire, considéré comme le favori et représentant de la droite, a certes remporté le vote, mais avec une marge moins large que prévu, cumulant 138 sièges sur les 350 disponibles au sein de l’assemblée. Il avait prévu de collaborer avec le parti d’extrême droite Vox. Cependant, même en combinant leurs forces, ils ne réussissent pas à obtenir la majorité, explique le journaliste. C’est une aubaine pour le socialiste Pedro Sanchez. Celui-ci « planifie de rester au pouvoir en tirant profit de cette situation. Il a pour objectif d’unir les autres partis en vue de former une large coalition « , termine le journaliste.