Le dimanche 23 juillet est un jour crucial pour l’Espagne, car le pays est censé élire ses représentants parlementaires, et par extension, son futur gouvernement. Les pronostics ne sont pas favorables pour le premier ministre socialiste actuel. Si le parti populaire de droite obtient la majorité des voix, une coalition avec le parti d’extrême-droite pourrait être nécessaire.
Trois figures politiques se trouvent au centre de l’élection en Espagne.
Tout d’abord, le dirigeant actuel du pays est Pedro Sánchez, le Premier ministre issu du parti socialiste. Il est opposé par Alberto Núñez Feijóo, un membre de premier plan de la mouvance conservatrice. L’acteur politique clé qui complète ce trio est Santiago Abascal, à la tête du parti d’extrême droite.
Pedro Sánchez, en charge de la direction du pays depuis cinq ans, déclare continuellement sa confiance en une victoire ultérieure. Lors de son dernier rassemblement de campagne qui a eu lieu le 21 juillet, il a mis tout son poids dans la lutte. « Nous avons accompli nos objectifs en survolant les difficultés, nous avons franchi tous les obstacles imaginables et nous sommes à quelques pas de la phase decisive finale… », a-t-il affirmé.
La nécessité de s’associer avec l’extrême droite
Cependant, selon les enquêtes d’opinions actuelles, Alberto Núñez Feijóo, représentant principal du parti populaire, est en tête et envisage déjà de prendre le contrôle du pays. Mais, s’il ne réussit pas à obtenir une majorité écrasante, il sera contraint de former une alliance avec Vox, le parti d’extrême droite. Ce dernier est connu pour ses positions anti-européennes, contre l’avortement et sceptiques face au réchauffement climatique. Actuellement, il occupe la troisième place sur l’échiquier politique du pays.