Suite aux récents actes de violence en milieu urbain, de nombreux représentants politiques de droite et d’extrême droite critiquent la stratégie gouvernementale en matière de politique urbaine, invoquant que l’Etat injecte des fonds astronomiques dans les zones prioritaires. Cependant, des analyses récentes démontrent un maintien des disparités socio-économiques dans ces quartiers.
Suite aux violentes manifestations qui ont fait suite à la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin dernier, la question du financement public des banlieues est de nouveau au centre des débats. Amine Elbahi, juriste et membre du parti Les Républicains, reproche à l’Etat d’avoir largement financé ces quartiers avec de l’argent public. Selon lui, « 90 milliards d’euros [ont été dépensés] depuis les années 1990″ pour les banlieues. Il estime par conséquent qu’il est temps de cesser de « justifier les émeutes par l’excuse de la pauvreté ».
Eric Zemmour, personnalité controversée de l’extrême droite, fait une affirmation erronée selon laquelle ces populations seraient saturées d’allocations sociales et de toutes sortes de privilèges. Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national, soutient de son côté {
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