Le vendredi 21 juillet, en début de journée, le tout premier Conseil des ministres du tout récent gouvernement d’Élisabeth Borne a eu lieu. Durant cette session, Emmanuel Macron a profité de l’occasion pour établir le programme pour la rentrée, tout en lançant un rappel à l’ordre à ses ministres.
Gabriel Attal, fraîchement nommé ministre de l’Éducation nationale, endosse son nouveau rôle de manière déterminée. Sa première intervention sur le terrain a lieu devant une école primaire incendiée lors des émeutes de fin juin. Attal promet des solutions pour accueillir les élèves et montre qu’il est prêt à prendre des mesures fermes. Ce même jour, le vendredi 21 juillet, il participait à son premier Conseil des ministres du gouvernement récemment formé par Élisabeth Borne.
Réactions critiques des oppositions
Au cours de cette première réunion gouvernementale, le président Emmanuel Macron a dévoilé sa stratégie pour l’avenir. « La trajectoire est nette et aisée à comprendre, elle vise l’autonomie du pays pour consolider un modèle davantage équitable », déclare le chef de l’État. En outre, il a tenu à rappeler aux nouveaux ministres que « être ministre, ce n’est pas faire des déclarations à la presse ». À l’Assemblée nationale, les voix de l’opposition, que ce soit à droite ou à gauche, font preuve de beaucoup de scepticisme. « À l’heure actuelle, le seul qui continue de croire en Emmanuel Macron se nomme Emmanuel Macron », ironise Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l’Assemblée nationale.