Le jeudi 27 juillet, Gérald Darmanin a rencontré les organisations syndicales de policiers. Cyril Graziani, un journaliste intervenant sur le plateau du 8 Heures le vendredi, a interpété que, par son choix de soutenir les forces de police contestataires, le ministre de l’Intérieur se positionne clairement comme un contrepoids à la puissance présidentielle.
La mise en garde à vue temporaire d’un officier de police à Marseille (Bouches-du-Rhône), soupçonné d’avoir brutalisé un jeune pendant des émeutes, est toujours critiquée par les forces de police. Le jeudi 27 juillet, les syndicats policiers ont été reçus par le ministre de l’Intérieur. Le reporter Cyril Graziani a précisé sur le plateau du 8 Heures, vendredi, que Gérald Darmanin avait décidé de soutenir les officiers de police.
Il semble avoir les yeux rivés sur l’Élysée
Cyril Graziani a noté que le ministre a manifesté « un soutien intégral à Frédéric Veaux et aux forces de police ». Le Directeur général de la police nationale a suscité la controverse en exprimant son désaccord avec la détention provisoire d’un officier de police avant un probable procès pour des actes réalisés dans le cadre de sa mission. Cyril Graziani a poursuivi en déclarant que, sur cette question, le ministre avait ouvertement contesté l’autorité du Président. Cyril Graziani a expliqué que la position d’Emmanuel Macron à ce sujet est que « personne n’est au-dessus de la loi ». Le journaliste a signalé que Gérald Darmanin avait « le désir » d’être promu Premier ministre lors du remaniement. Cependant, « son regard semble de plus en plus se tourner vers l’Élysée », a-t-il ajouté.