L’individu, dont le domicile a été la proie des flammes, affirme avoir été l’objet de « menaces » précédant l’incendie.
Le vendredi 28 juillet,les autorités judiciaires d’Epinal ont fait savoir qu’une enquête pénale pour « tentative de meurtre et dégradation par moyen dangereux » avait été lancée suite à l’incendie de la résidence d’un participant actif du mouvement politique La France insoumise (LFI), le 21 juillet à Rochesson, dans les Vosges. L’adhérent, qui est connu sous le nom de « Willy », a reçu le soutien de plusieurs figures clés de son mouvement, dont Manuel Bompard, député et coordinateur de La France insoumise.
Les premiers résultats de l’enquête menée par la gendarmerie ont abouti à la conclusion d’ « un acte délibéré ayant mené au déclenchement du feu », révèle le procureur de la République, Frédéric Nahon, dans une déclaration officielle. L’habitant dont le domicile a été le théâtre de l’incendie a porté plainte pour « tentative de meurtre », a précisé le département de presse de LFI. « Au cours des trois dernières années », il a été l’objet de « menaces » en lien avec son « engagement politique », à son adresse personnelle, confirme cette même source. Le parti signale que des pneus de l’adhérent ont été dégonflés et que des pattes de porc ont été laissées devant sa porte.
Ce genre d’incidents survient dans « un climat de menace grandissant, particulièrement de la part de l’extrême droite », envers les élus, porte-paroles et membres actifs du mouvement, déplore LFI. Jean-Luc Mélenchon et les députées Martine Etienne et Caroline Fiat ont prévu de se rendre sur les lieux vendredi afin de discuter avec le participant actif et son avocat avant de tenir une conférence de presse.