Au cours de la soirée électorale pour les législatives en Espagne, les forces populistes ont surpassé les socialistes, sans toutefois atteindre une majorité absolue. Il va maintenant falloir que des négociations soient menées entre les partis majeurs et les plus petites formations politiques pour obtenir davantage de sièges.
Actuellement en Espagne, se tiennent les élections législatives et le suspense y est très présent. En effet, la droite et la gauche se tiennent dans un mouchoir de poche. Le journaliste Valéry Lerouge, à Madrid, a déclaré dimanche 23 juillet au soir : « C’est un suspense électoral de taille. Au fur et à mesure de l’avancée de la soirée, nous avons observé que les courbes (des votes) se sont quelque peu entrecroisées. Les résultats, avec 93% des votes comptabilisés actuellement, ne seront pas si facile à décortiquer. Le Parti populaire, la droite conservatrice, apparait pour l’instant en tête avec 136 sièges, alors que les socialistes en comptent 122. »
Place aux pourparlers
« Il est évident qu’aucun parti n’a réussi à obtenir la majorité seule. Nous pensions que le Parti populaire pourrait former une alliance avec Vox, le parti d’extrême droite, et qu’ensemble ils pourraient obtenir la majorité, mais Vox n’a pas autant de succès qu’espéré. Il semble que nous allons entrer dans une phase prolongée de discussions entre les partis. La droite et l’extrême droite vont chercher à gagner un ou deux sièges supplémentaires auprès des partis locaux ou indépendantistes, selon les opportunités. Il est certain que la gauche tentera de faire de même », a-t-il conclu.