Les marchands qui ont subi les méfaits des voleurs font maintenant face à une période de responsabilité où ils cherchent à être réparés. Cette procédure n’est pas toujours simple à entreprendre.
Rester ouvert malgré les difficultés… Ouahmed Hami, un buraliste parisien, refuse de fermer sa boutique, qui a été pillée le 28 juin dernier. Il affirme qu’il essaie de travailler au mieux avec le peu de stock qui lui reste. Selon ses estimations, il aurait perdu 100 000 euros, dont 55 000 euros en vol de cigarettes. Maintenant, il attend l’expertise de son assureur pour connaître le montant de son indemnisation. « J’ai envoyé les documents nécessaires pour ouvrir le dossier, maintenant c’est aux assureurs de répondre », explique le commerçant.
Des aides du gouvernement
Si la grande majorité des professionnels est assurée contre les incendies, le vandalisme et le vol ne sont généralement couverts qu’en option. Le gouvernement a annoncé des aides rapides. Le mardi 4 juillet, France Assureurs a promis d’allonger le délai de déclaration des sinistres à 30 jours, d’accélérer les indemnisations et de verser des acomptes pour les cas les plus difficiles. À Dijon (Côte-d’Or), une coiffeuse sait déjà qu’elle ne sera pas entièrement indemnisée et se sent complètement démunie en se demandant comment elle va faire. La Fédération des assureurs rappelle l’importance d’adresser rapidement sa déclaration de sinistres. Les cas les plus difficiles pourraient prendre plusieurs semaines à traiter.