Quel est le discours politique véhiculé par la restructuration du gouvernement, mise en œuvre ce jeudi 20 juillet? Nathalie Saint-Cricq, chroniqueuse politique, décompose ces adaptations sur le plateau du journal de 20 Heures.
D’après les observations de Nathalie Saint-Cricq, une analyste politique, le dernier remaniement ministériel démontre « la déception liée à la performance des ministres venus du monde civil ». Elle mentionne entre autres François Braun, le médecin urgentiste qui décide de quitter la tutelle de la Santé en pointant du doigt son « manque de visibilité », « son incapacité à dialoguer de manière efficace avec les autres médecins » ainsi qu’un manque apparent de combativité.
Son analyse se poursuit avec l’ex-ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye. Malgré un budget augmenté de 3,6 milliards d’euros, son impact demeure peu significatif. « On ne parvient pas à cerner précisément son plan d’action concernant le harcèlement et la laïcité », note la journaliste politique.
Un virage vers la droite prochainement ?
En outre, Nathalie Saint-Cricq estime qu’Emmanuel Macron n’a pas encore été en mesure d’attirer des membres du parti Les Républicains (LR), ni d’autres partis à droite ou à gauche, pour créer une nouvelle majorité et marquer un changement. Selon elle, « il pourrait y avoir un virage vers la droite durant la seconde moitié de la présidence d’Emmanuel Macron. »