On reproche à la comédienne d’avoir trompé le fisc en 2013, 2016 et 2017 en utilisant divers stratagèmes.
Isabelle Adjani, une comédienne face à la justice
L’emblématique actrice française, Isabelle Adjani, est dans le collimateur de la justice. Elle devra se présenter devant le tribunal le 19 octobre 2023 pour répondre aux accusations de fraude fiscale et de blanchiment d’argent, comme on l’a appris mercredi auprès de sources judiciaires. Ceci vient confirmer une nouvelle qui avait déjà fait surface grâce à l’AFP.
Le contexte de l’enquête
La mise en examen d’Isabelle Adjani résulte d’une investigation qui a été lancée en 2016 suite à la divulgation des Panama Papers. Ce travail d’investigation a permis de révéler plusieurs infractions et manquements à la loi. Adjani est spécifiquement mise en cause pour des actes présumés de fraude fiscale commis en 2013, 2016 et 2017. Ces accusations tournent autour d’une dissimulation de donation d’un montant de 2 millions d’euros provenant de Diagna NDiaye, un entrepreneur sénégalais et membre influent du Comité international olympique.
Les détails des accusations
Cette généreuse donation a été déguisée sous la forme d’un prêt. L’actrice est soupçonnée d’avoir utilisé cette manœuvre pour échapper à l’acquittement de 1.2 millions d’euros de droits de mutation. De plus, Adjani devra aussi se justifier pour l’établissement présumé fictif de sa résidence fiscale au Portugal, une stratégie qui lui aurait permis d’éviter de payer 236 000 euros en guise d’impôt sur le revenu.
Blanchiment d’argent : une autre accusation
En plus des accusations de fraude fiscale, Isabelle Adjani est également mise en cause pour blanchiment d’argent. Il lui est reproché d’avoir fait circuler la somme de 119 000 euros par le biais d’un compte bancaire américain qui n’était pas déclaré auprès des services fiscaux. Cette somme, provenant d’une entité offshore au propriétaire non identifié, aurait été utilisée pour un investissement au Portugal. Ces faits datent de 2014.