À la suite des trois consultations populaires où l’indépendance a été refusée, la démarche de décolonisation de l’archipel va continuer avec une modification de statut dont les aspects de « niveau » et de « visée » restent encore à déterminer.
Le chef d’État français, Emmanuel Macron, a confirmé le mardi 25 juillet qu’une révision de la Constitution spécifique à la Nouvelle-Calédonie aura lieu « à partir d’un consensus général », comme stipulé dans les clauses de l’accord de Nouméa, signé en 1998 et dont la validité arrive à son terme.
Après la réalisation de trois référendums sur l’autodétermination qui se sont soldés par le rejet de l’indépendance, la trajectoire de décolonisation de la Nouvelle-Calédonie se poursuivra via ce changement de statut. L’étendue et la portée de ce dernier seront déterminées « selon le calendrier établi et en fonction des points d’accord que nous parvenons à dégager », a souligné le président lors d’une interview sur La 1ère.
Un amendement à la Constitution est inévitable, et il se fera « c’est une certitude », a affirmé le président. Cette refonte « sera axée sur la Nouvelle-Calédonie, et j’endosse cette responsabilité ». De plus, « à la suite de discussions avec la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat, je peux affirmer qu’ils sont aussi en faveur de mettre en place un cadre constitutionnel spécifique pour cette question », a ajouté le chef d’État, qui a également lancé une réflexion sur une réforme plus globale de la Constitution.