Le mardi 25 juillet, Éric Dupond-Moretti, le responsable du portefeuille de la Justice, a dévoilé un ensemble de dispositions visant à revaloriser la profession de gardien de prison. Actuellement, le corps des surveillants de prison se compose de 30 000 agents publics, avec un taux de postes non pourvus s’élevant à 7%.
Le rôle de gardien de prison est généralement perçu comme manquant d’attractivité, bien que cet état de fait soit susceptible de changer. Un nouvel établissement penitentiaire vient s’ajouter dans le cadre d’un programme visant à ajouter 15 000 places de prison d’ici 2027. L’objectif est de réduire l’encombrement des prisons et d’améliorer le cadre de travail des gardiens. Pour séduire de nouveaux participants, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a choisi de recruter des gardiens deprisons avec une qualification de niveau bac, de multiplier par deux les compensations annuelles jusqu’à 3 835 euros en 2026 et de mettre à disposition des postes de remplaçants pour satisfaire la demande sur le terrain. Ces actions ont été présentées mardi 25 juillet.
« C’est un moment marquant »
Les déclarations ont été bien reçues par les syndicats, ces derniers espérant un signe d’attention du ministère. « Pour moi, c’est un moment marquant. Nous avons finalement obtenu ce que nous demandons depuis plus de 20 ans. Nous avons à présent les fonds nécessaires pour rendre ce métier plus attractif demain », a déclaré avec enthousiasme Emmanuel Baudin, secrétaire général FO Justice. À ce jour, 30 000 fonctionnaires sont responsables de la surveillance des prisonniers, mais 7% des postes restent inoccupés.