Le mardi 18 juillet, Philippe Rio, qui est à la tête de la mairie de Grigny (Essonne) avec l’appui du Parti communiste français, a été convié à participer à l’émission « 4 Vérités » diffusée sur la chaîne télévisée France 2.
A la suite des troubles publics provoqués par le décès de Nahel, Philippe Rio, le maire de Grigny, située dans l’Essonne et membre du PCF, a fait savoir que « la sérénité est de retour ». Interviewé lors du programme les « 4 Vérités » diffusé sur France 2, mardi 18 juillet, il a auparavant déclaré au Parisien, le 1er juillet dernier, que « on se trouve depuis longtemps sur un baril de poudre ».Commentant ses précédents mots, il a jugué que cette situation explosive « est toujours présente ».
« Il faut revoir la pratique policière »
Sollicité pour donner son opinion sur le risque de revivre des situations similaires à celle postérieure au décès de Nahel, le premier citoyen de Grigny a répondu : « C’est certain. » « Si à l’avenir, il y a un autre Nahel, d’autres manifestations pourraient se produire », a-t-il complété, rappelant que les violentes manifestations de 2005 ont été entrainées par le décès de Zyed et Bouna. « Il faut revoir la méthode d’intervention de la police », a avancé Philippe Rio, appelant à « un IGPN réellement indépendante » et a souligné « le manque de confiance existant entre les forces de l’ordre et les jeunes ».
En 2017, une grande quantité de maires se retrouvèrent à Grigny pour promouvoir « l’appel de Grigny », sollicitant davantage de ressources pour les zones suburbaines. Six ans après, Philippe Rio a jugé qu’« il reste beaucoup à établir ». Interrogé sur la nécessité d’un nouvel « appel de Grigny », le maire a affirmé qu’« il existe certainement des requêtes en ce sens ».